PAOLO FRESU DEVIL QUARTET (Italie)

Jazz actuel

Espace Charles-Vanel - Samedi 12 octobre / 22h15.

Retrouvez les images de ce concert ici

 

Depuis la fin des années 1980 le trompettiste sarde ne cesse de hanter le jazz européen, à la tête de ses propres formations ou aux côtés des musiciens les plus inventifs de la scène contemporaine. Paolo Fresu, c'est d’abord une sonorité, pleine, claire, lumineuse, directement inspirée de ses maîtres Miles Davis et Chet Baker, mais avec quelque chose de tranchant, une précision nette et une certaine langueur méditerranéenne, une sensualité ultra sophistiquée, toute en nuance, et un sens de la mélodie très italien.

Au sein de son Devil quartet, Paolo Fresu privilégie les compositions (signées par tous les membres du groupe), mais choisit aussi d’interpréter avec beaucoup d’invention un titre célèbre des Rolling Stones ou un standard immortalisé par Chet. L’osmose totale, créée par la grande complicité qui réunit ces quatre musiciens depuis de nombreuses années, est réellement palpable en concert. Sophistication, jubilation, invention, cohésion, intelligence, maturité et plénitude sont quelques-uns des sentiments qui nous viennent à l’écoute de cette magnifique formation.

 

Paolo Fresu
            trompette, bugle, effets
Bebo Ferra
            guitares
Paolino Dalla Porta
            contrebasse

Stefano Bagnoli
            batterie

 

Site Internet

                  

                    Vidéos :

                    Live in Marciac 2008

                    Live à Marly (57) en mai 2013

                                     

 « Des trompettistes et buglistes comme Paolo Fresu, on en compte sur les doigts d'une main. Une si éclatante maîtrise de l'instrument, mais surtout de la pensée musicale, une sonorité si pure, une telle sûreté rythmique, l'alliance constante de la réflexion et de l'émotion, de la construction et du feeling dans les solos toujours impeccablement filés jusqu'au bout des phrases sont qualités exceptionnelles. Pas d'hésitation : Paolo Fresu est notre préféré aujourd'hui. » (Télérama)